Conclusion
Pourquoi ai-je voulu écrire ces feuilles ? Je crois que tout le monde s’en doutera après les avoir lues : – Pour expurger une bonne fois pour toute, à l’heure où je quitte Intox, ce qui s’était accumulé en moi ces dernières années. Une raison psy donc qui n’est pas négligeable. Quand je m’y suis mis, j’ai écrit les 3/4 de ce recueil sans m’arrêter, sans jamais réfléchir à ce que j’avais à dire, ça venait tout seul. – Pour faire partager à mes collègues et aux débutants mon expérience et ma vision de la ssii. Je crois que ces pages peuvent faire gagner beaucoup de temps et éviter quelques ennuis à beaucoup de jeunes prestataires. Ce texte, je l’ai écrit en parlant au débutant que j’étais, il y a quelques années, quand je commençais à en prendre plein la gueule avec ce monde hypocrite auquel je n’étais pas préparé. J’aurais bien aimé, alors, qu’on me dise tout ça. Vaut mieux savoir que le décor est en toc si ça doit sauver son cul. – Pour décrire ce monde aux gens qui ne le connaissent pas.
Pour donner plus de poids à mon récit, j’ai délibérément choisit un mode impersonnel. Je n’ai pas voulu parler de moi et de ma propre histoire mais de nous, prestataires Intox, qui avons connu ce milieu et cette ambiance durant ces années. C’est je crois ce qui peut intéresser le plus les gens. Les premiers retours que j’en ai sont assez concluants.
Le détonateur à ce livre est bien sûr Intox elle-même. Après avoir démissionné, l’entretien que j’ai eu avec un des commerciaux, m’a fit penser qu’ils étaient tout-à-fait prêt à me faire chier jusqu’au bout et que mon préavis pouvait devenir rapidement un enfer. Je me suis mis dès lors à écrire pour mettre à plat tout ce que je reprochais à Intox et, le cas échéant, pouvoir me servir de cette vérité comme une arme. J’avais très peur de ce que les commerciaux pouvaient faire pour me faire chier.
En conclusion, je dirai que, professionnellement, Intox est un beau gâchis en ce qui me concerne, car j’étais assez fait pour le consulting, et j’aurai pu rendre de grands services pendant de longues années encore si ce milieu ne m’avait pas dégoutté. D’autres sont dans le même cas que moi. Par contre, humainement, j’en ai tellement pris sur la gueule que j’ai vieilli de 10 ans.
Un dernier mot pour dire que j’ai travaillé pour une dizaine de boite en tout, que ce soit en stages ou en missions, et que cela c’est toujours très bien passé, sauf à Intox. Je ne suis pas « nocif » par nature comme ils en ont propagé l’idée dernièrement. Intox porte bien son nom.
J. PéhenPour me donner vos impressions ou toutes remarques, n’hésitez pas à m’envoyer un e-mail à:
spartacus@barberouge.com
tartenpion
Bonjour à toi, Spartacus.
J’ai beaucoup aimé ton livre , qui a le mérite d’être du vécu. J’ai personnellement travaillé 6 ans pour Altran et la SEGIME, qui fat partie du même groupe.
Bien qu’aillant travaillé avant, quel dépucelage ! qu’est-ce qu’on a pu être naïf avant d’intégrer ces SSII !
Bref, ce son effectivement des boites à fric ; les commerciaux sont impudents, manipulateurs, sans fois ni loi ; … et ca fini par être normal pour tout le monde ; et on s’étonne que les jeunes diplômés soient méfiants quand ils abordent le monde du travail !
Moi , j’ai eu le privilège de devenir délégué du personnel dans une de ces boites. J’ai ainsi pu aprticiper, comme la loi le permet à des entretiens préalables de licenciement.
J’ai découvert que sous leurs grands discours, certains délégués syndicaux (certains seulement, ) pouvaient être aussi pourris que les manager-commerciaux.
Ils te font croire qu’ils te défendent mais sont de mèche avec la direction et te descendent dans le rapport qu’ils produisent qui est censé te défendre aux prud’hommes.
Moi, j’ai défendu honnêtement ces gens , et ils me l’ont fait payer : menaces, harcèlement au téléphone et j’en passe.
Tout ca n’est plus qu’un très mauvais souvenir mais à chaque fois ca m’énerve quand j’y repense…